vendredi 6 novembre 2009

La centrale d'achats Leclerc condamnée à payer 23 millions d'euros à 28 fournisseurs


Le litige opposant la centrale d'achats Leclerc à ses fournisseurs date de 2001 et concerne des protocoles d'accord lui permettant de compenser des conditions de coopération commerciale moins bonnes que celles consenties à un autre distributeur. Il a été porté devant les tribunaux par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la repression des fraudes.

Selon Michel Edouard Leclerc, ces 28 fournisseurs avaient consenties des meilleures conditions commerciales à Carrefour. Ces derniers auraient accepté de dédommager leclerc suite des protocoles d'accord signés entre les deux parties. Cependant la centrale d'achats a été condamné à restituer la dite somme puisque ces accords ont été signés rétroactivement en 2002-2003 alors que l'affaire portaient sur les années 1999 à 2001. Elle est aussi condamné à verser 500. 000 euros à l'Etat.

Il s'agit donc pas d'une amende, mais plutôt d'une restitution. Toute la question est désormais de savoir si la justice et l'Etat ne profitent pas de cette condamnation pour remodeler les accords et les relations commerciales entre producteurs et distributeurs. La question des marges des distributeurs est toujours vivace, on les accusent toujours de vouloir presser au maximum les fournisseurs.

vendredi 23 octobre 2009

Les compléments alimentaires et alicaments

Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires ayant un effet nutritionnel ou physiologique dont le but est de compléter notre régime alimentaire habituel. C'est donc classé dans la catégorie des aliments. A l'origine, les compléments alimentaires visaient à nous fournir un supplément, par des produits naturels, pour combler le déficit en alimentation et aussi agir sur le bien être, la forme et la beauté des utilisateurs.

En terme de réglementation, l'etiquettage doit comporter un certain nombre de renseignements: la dénomination "complément alimentaire", la liste des ingrédients devant faire partie d'une liste de produits autorisés, la dose journalière recommandée et les précautions d'emploi.

Il est souvent difficile de faire la différence entre les médicaments et les compléments alimentaires trouvés en pharmacie. En Europe, suite à quelques incidents, le législateur a décidé d'encadrer la vente de ces produits en fixant une liste positive d'éléménts considérés comme autorisés.La fabrication des compléments alimentaires n'est pas soumis à des études cliniques prouvant leur efficacité. Il semble donc important d'être vigilant sur l'origine des produits qui peuvent contenir des substances dangereuses pour la santé.


Dans le même cadre, les alicaments sont des aliments enrichis de diverses vitamines à qui l'on prete des vertus bénéfiques pour la santé qui restent à prouver. la citation du docteur Gerard pascal "on ne se nourrit pas pour se soigner" nous apporte un doute certain quant au bien fondé de leurs vertus. Contrairement aux USA , ou au Japon, il est interdit en Europe de présenter ces produits sous une forme faisant état à la médecine. Actuellement, des recherches sont en cours pour trouver une application d'ordre médicale à ses produits à travers des plantes génétiquement modifiées.

dimanche 18 octobre 2009

La distribution alimentaire, l'enfant terrible de la bourse...

Alors que le CAC 40 commence à sortir la tête de l'eau et que les investisseurs reprennent un peu d'appétit pour le risque, un secteur en particulier continue de souffrir en bourse:

il s'agit de la distribution alimentaire, Carrefour et Casino en tête.

Faisons un petit tour rapide des chiffres, le CAC 40 a repris depuis 6 mois environ 50%; les bancaires sont redevenus fréquentables et la plupart des grands groupes qui avaient souffert en bourse durant la crise sont revenus un peu dans le vert.

Un secteur en particulier continue cependant de souffrir, il s'agit de la distribution alimentaire...



Voici une petite analyse à ce sujet:

http://www.assuvia.fr/Valorisation-des-groupes-de-la-distribution-alimentaire_a1252.html

Comme le fait remarquer cet article, alors qu'autrefois la distribution alimentaire était vue sous de bons auspices sur les marchés financiers; aujourd'hui c'est la prudence qui s'impose. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce constat:

-La diversification à outrance, au delà de notre panier de course. On peut désormais y dénicher des concerts, des voyages, des services bancaires, bientôt des produits pharmaceutiques et peut être du tabac. Bref les groupes s'éloignent de plus en plus de leur branche de métier pour venir grignoter la moindre part de marché disponible.

-Les groupes se livrent également de plus en plus à des montages financiers complexes, laissant aux investisseurs des écrans de fumée à décrypter.

-Le secteur est également dans une passe difficile. Le chiffre d'affaires trimestriel de Carrefour a baissé de 2.9% par exemple ; dans l'ensemble du secteur on estime la baisse en 2008 de 1,8%. Les produits non alimentaires présents dans les hypermarchés sont désormais fortement concurrencés par les magasins spécialisés.

-La concurrence entre les enseignes s'envenime. Sur les prix tout d'abord, avec les produits low cost, les hyperdiscounts et les entrepôts de déstockage. De plus certains, comme Auchan, n'hésitent pas à baisser leurs marges et les prix (- 0,93% l'année dernière) pour conserver leurs volumes.

-Enfin les attentes des consommateurs en terme de services et de bas prix n'ont jamais été aussi fortes.

Alors comment réagissent les distributeurs?

Tout d'abord par des directions stratégiques divergentes:

Carrefour s'investit pleinement dans les magasins de proximité en centre ville (acquisition du groupe Champion et création de la gamme Carrefour market) tandis qu'Auchan augmente encore la taille de ces hypermarchés. Auchan conserve une grande variété de produits, alimentaires et non alimentaires; tandis que Carrefour privilégie les produits de base dans ses petites surfaces. De plus, même si actuellement la vente sur Internet de produits alimentaires n'est pas aussi florissante que le e-commerce en général, tous les groupes du secteur se sont lancés dans l'aventure.


C'est aujourd'hui vous et moi qui déciderons quel groupe aura choisi la meilleure solution de développement.

lundi 5 octobre 2009

Fusion acquisition: rachat de Cadbury par Kraft Foods

Du nouveau dans les fusions acquisitions: L'offre de rachat de Kraft à Cadbury...

Alors tout d'abord quelles sont les forces en présence?


Voici un petit échantillonage des produits proposés par Cadbury...

Cadbury est en effet un des leaders mondiaux de la production et de la commercialisation de confiseries. Ces activités tournent autour de 3 pôles, les chewing-gums, le chocolat et les bonbons et friandises. On peut citer plusieurs marques célèbres qui sont rattachées au groupe, comme Hollywood chewing-gums, Poulain, La pie qui chante, etc...Son chiffre d'affaires avoisine les 7,3 milliards d'euros en 2008 pour un résultat net de 500 millions d'euros. Plus de 50% de son chiffre d'affaires est réalisé en Europe.


Voici un petit échantillonage des produits proposés par Kraft Food...

Kraft Food est l'un des leaders mondiaux dans l'agroalimentaire, il réalise en effet 37.7% de son chiffre d'affaires dans les snacks, biscuits et confiseries. (On peut citer Lu et Milka notamment). 20.1% du chiffre d'affaires est réalisé dans les boissons, par exemple les cafés Maxwell ou Tassimo, le thé Tang ou divers jus comme Crystal Light. Enfin les produits fromagers (sous la marque Kraft) représente 17.7%, suivi de peu par les plats préparés qui sont estimés à 14.6% et les produits d'épicerie 9.9% (céréales, desserts...) Le chiffre d'affaires total est estimé à 28,75 milliards d'euros en 2008. Le résultat net est proche lui de 2 milliards d'euros. La majeure partie des ventes, 56.8%, est réalisée au USA.

Alors quelles sont les raisons de Kraft pour racheter Cadbury?

« Nous croyons que les perspectives de Cadbury et ses capacités d’investissement sont limités compte tenu de sa place face aux grands concurrents mondiaux » a expliqué Irene Rosenfeld, PDG de Kraft dans une lettre adressée au PDG de Cadbury.


Le but est pour Kraft de devenir le groupe de référence dans le secteur de la confiserie et des plats préparés. Ensemble les deux entités peuvent tabler sur un chiffre d'affaires annuel de 35 milliards d'euros. Ainsi que des synergies permettant de réaliser des économies de coût de 430 millions d'euros par an. Enfin l'alliance des deux groupes pourraient amener de fortes synergies dans des pays comme l'Allemagne, le Brésil, la Russie, L'inde ou la Chine.

Il est vrai que la plupart des produits distribués par les deux marques sont complémentaires, surtout depuis l'abandon par Cadbury du marché des boissons. Cependant plusieurs interrogations restent en suspens:

Tout d'abord le coût de l'acquisition n'est pas encore établit. Après une première offre de Kraft à 11.7 milliards d'euros (elle-même rejetée par le conseil d'administration de Cadbury) le cours de bourse de la société ciblée avait grimpé de 34.51%. Par la suite le groupe Cadbury a évoqué une contreproposition de 13.4 milliards d'euros (prétextant que la première offre de Kraft sous évaluait les perspectives de croissance de Cadbury). A n'en pas douter, les négociations vont aller bon train, surtout qu'avec 12.3 milliards d'euros de dettes, le groupe Kraft ne peut se permettre de surpayer l'acquisition. En effet il risquerait de voir sa note de crédit se dégrader et ainsi subir une majoration de ces charges d'intérêts.

Alors comment va évoluer la fusion des deux groupes?

Tout va dépendre de la capacité des dirigeants (et surtout des conseils d'administration) à s'entendre sur un prix commun. Le risque étant pour le nouveau groupe de se fragiliser financièrement en surpayant cette acquisition. Surtout que de nombreux analystes tablent sur une contre offre de Nestlé ou Hershey, autres grands groupes dans le secteur, qui viendrait affecter la proposition de Kraft.

Au final si le consommateur ne risque pas de voir une grande différence avec ou sans cette fusion (sauf peut être sur les emballages à terme). L'emploi lui sera sûrement menacé, même si ici encore la direction de Kraft a promis de ne pas saigner les effectifs.

dimanche 4 octobre 2009

l'évolution dans la distribution alimentaire


Le monde de la distribution a connu de nombreux bouleversements depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ainsi plusieurs nouveaux concepts sont peu à peu apparus jusqu'à devenir incontournables dans le circuit alimentaire.

La première innovation est le supermarché, apparu dans les années 30 aux USA, le concept repose sur la vente en libre service du plus grand nombre de produits alimentaires sous un même toit avec un paiement des marchandises en sortie de magasin par des caisses indifférenciées. La surface de vente est supérieure à une supérette classique (entre 400 et 2.500 m2). Le premier supermarché apparaît en France en 1957. Un supermarché réalise les 2/3 de son chiffre d'affaires dans l'alimentaire.

La deuxième innovation est l'apparition de l'hypermarché (celui-ci est apparu en France en 1963), il est basé sur la vente de produits alimentaire et non alimentaire sous un même toit. Les hypermarchés sont implantés à la périphérie des villes et disposent de trés vastes espaces de stationnement (on considère que le consommateur vient en voiture). L'hypermarché recherche le prix "discount" en ne mettant pas de vendeur en rayon et en jouant sur les économies d'échelle. L'hypermarché a une surface minimale de 2.500 m2, celle ci pouvant monter au delà des 10 000 m2 selon les magasins.

La troisième innovation fut l'apparition du hard discount. Ce concept est apparu en Allemagne par les frères Aldi. Le premier magasin a été ouvert en France en 1988. Le concept repose sur la vente de produits de base, essentiellement alimentaires, sous marque de distributeur exclusivement et dans une gamme de choix limitée à une ou deux références, au prix le plus bas. Pour parvenir à des prix bas, ces magasins sélectionnent astucieusement leurs fournisseurs, en évitant les marques, ne réalisent pas d'investissement dans l’aménagement du magasin, dans la présentation des produits et emploie un personnel en nombre réduit (qui travaille indifféremment entre les caisses et les rayons)

Deux nouveaux concepts se sont également développés récemment, les magasins de déstockage et l'e-commerce alimentaire. Les magasins de déstockage (ou solderies) sont souvent des hangars aménagés en zone alimentaire. Ici les produits sont présentés en vrac et varient souvent. Les clients scrutent alors les bonnes affaires en sélectionnant les produits les moins chers. Ces magasins disposent la plupart du temps de produits de marques à prix bradés, soit car la date de péremption est proche soit car le packaging a changé. Cette forme de distribution est de loin la moins chère dans le secteur de la distribution. Cependant elle reste marginale, tout d'abord car les solderies ne communiquent pas ( pour ne pas se froisser avec leurs fournisseurs) de plus l'afflux de produits se fait par le reliquat de production non vendable en magasin, ce qui empêche une production infinie...


Dans le cas de l'e-commerce c'est la percée d'internet comme média de communication et la monétisation de ces services qui a peu à peu ouvert la voie. La sécurisation des moyens de paiements a permis de rendre crédible ce nouveau vecteur de distribution. Cependant plusieurs lacunes empêchent à ce canal de distribution de prospérer: qualité perfectible de la logistique; inadaptation du nombre de références aux besoins clients; fiabilité perfectible de préparation des colis; écart de prix élevés par rapport au magasin physique...

Alors aujourd'hui quel va être le prochain canal de distribution?

Dans une étude de précepta research en date de mai 2009

http://www.xerfi.fr/etudes/9DIS20.pdf

Les auteurs étudient l'évolution d'un secteur en difficulté, notamment à cause de la baisse de la consommation alimentaire:

les hypermarchés sont pénalisés par leur taille, le choix d'implantation et les magasins spécialisés, le hard discount tirera profit de l'engouement pour les petits prix, mais subira la concurrence des solderies et des produits de premiers prix des grandes surfaces. Les superettes tirent avantage de la proximité, mais subissent la concurrence renforcée avec les grands distributeurs qui s'affirment sur ce segment (ex: carrefour market).

L'étude de Précepta met donc en lumière 3 axes de développement pour les distributeurs alimentaires dans le futur:

-proximité
-low cost alimentaire
-multicanal et e-commerce

(ex de multicanal: carrefour avec des hypermarchés, carrefour market pour les superettes de proximité et carrefour.fr pour l'e-commerce)


Les supermarchés regroupent également la plupart des "hard-discount"; dans la catégorie divers ce sont notamment les chiffres de l'e-commerce qui sont affichés (qui compense la disparition d'autres formes de distribution), le commerce hors magasin regroupe de son côté les marchés et site de déstockage. Les magasins populaires sont aujourd'hui représentés par Monoprix, seule enseigne de magasin populaire restante.

samedi 3 octobre 2009

décryptage: la crise du lait

Décryptage d'un fait d'actualité: la crise du lait...

Depuis plusieurs mois on entend parler dans les médias d'une crise du lait, Marianne titrait par exemple le 28 mai: "Crise du lait: 60,000 emplois en jeu… et zéro responsable", la plupart des quotidiens et média d'information ont d'ailleurs relayé l'information avec chacun un point de vue différent sur la question, certains mettant en avant les conséquences sur la société et sur l'emploi (comme Marianne: http://www.marianne2.fr/Crise-du-lait-60000-emplois-en-jeu-et-zero-responsable_a179969.html) d'autres mettant en exergue les avancées politiques et les diverses propositions faites par le gouvernement et les pays de l'Union Européenne (ex: le figaro le 7 septembre:
http://www.lefigaro.fr/economie/2009/09/07/04001-20090907ARTFIG00579-crise-du-lait-l-offensive-de-paris-et-berlin-divise-l-europe-.php).


Mais tout d'abord pourquoi parle-t-on de la crise du lait?

Faisons un bref historique de l'évolution des prix laitiers ces dernières années:

Le lait qui était proche de 30 euros la tonne en 2006, a progressé rapidement à la fin de l'année 2007 pour monter jusqu'à 42 euros. A ce moment là l'actualité faisait la part belle à l'augmentation du prix des matières premières et la hausse des prix dans les rayons de nos supermarchés. Cependant la conjoncture a peu à peu changé, et si on parlait autrefois "d'euphorie" aujourd'hui on peut considérer que le cours du lait est en pleine déprime.

Plusieurs explications d'ordre macroéconomique justifient les variations des cours, ainsi de 2001 à 2006 le prix du lait au producteur a diminué de 13.7% (cette baisse est due à une réforme de la PAC, qui en diminuant les aides aux agriculteurs a rapproché les cours européens des cours mondiaux). Cette politique a condamné les exploitations les plus fragiles (environ 5000 exploitations en France) ce qui a de fait diminué la production européenne dans son ensemble.

Dans un même temps, la demande mondiale a fortement progressé, due à la montée en puissance des pays émergents. Cela associé a des aléas climatiques en Australie et une demande croissante dans les agrocarburants (qui a fait monter le cours du maïs, blé et de toutes les productions arables) est à l'origine des grandes variations dans les prix.

Un autre phénomène vient de la spéculation sur les cours des matières premières qui a tendance à amplifier les mouvements à la baisse et à la hausse. (on peut désormais acheter des produits dérivés qui permettent de "jouer" sur la hausse ou la baisse du pétrole, blé, or, lait, ou de n'importe quelle denrée). Cela accroit les variations de cours et en général va désorganiser l'exploitation de la ressource en elle-même. (les consommateurs voient les étiquettes valser et les producteurs ne peuvent pas prévoir quelles seront les rentrées futures)

A l'inverse la crise financière a poussé les fonds de pension et l'ensemble des donneurs d'ordres de la planète financière à solder leurs actifs afin de s'approvisionner en liquidités. Cela cumulé à la baisse de la demande mondiale (stagnation dans les pays émergents et diminution dans les pays riches) a entrainé une baisse des prix dans les matières premières (le prix du baril de pétrole est passé d'un pic de 146 dollars à 33 dollars le baril au prix le plus bas). Le lait n'a pas échappé à ce phénomène en perdant 30% de sa valeur.

Alors face à ça, que faire?

Plusieurs idées pourraient être mises en place, tout d'abord lisser les variations des cours, en favorisant les accords entre producteurs et distributeurs. Avec une renégociation des cours seulement une fois par an les producteurs auraient déjà une meilleure visibilité sur l'année. Lors de période de prix élevés, une cotisation dans un fonds commun de la production laitière pourrait être imaginée, lorsque les prix sont au plus bas, le fonds pourrait se charger de racheter le prix du lait à un prix ferme. L'idéal étant alors de trouver un prix "juste" entre les producteurs et les distributeurs.

vendredi 2 octobre 2009

Introduction et présentation du projet


Bonjour à tous, nous sommes deux jeunes étudiants en école de commerce qui réalisons pour le compte de notre master en finance un mémoire sur un thème particulier:

Les nouvelles tendances dans l'alimentaire.

Plus précisement notre premier souci va être de définir les rapports de force entre les états, producteurs, distributeurs et les consommateurs finaux. D'étudier le fonctionnement entre les divers intervenants de ce secteur. De définir en quoi l'alimentation va influencer la politique ou les rapports entre les états. Et enfin de déterminer quels seront les bouleversements que va subir ce secteur dans le futur et pourquoi:
(spéculation sur les ressources, nouvelles contraintes écologiques et environnementales , évolution sociologique et des moeurs, décisions politiques...)

Bref notre travail va être d'imaginer quelles sont les problématiques actuelles de l'alimentaire et comment ceci va se répercuter dans notre assiette. (Comment une problématique d'ordre macroéconomique va avoir une influence sur des données microéconomiques)

Ce blog a pour vocation de servir de plate forme de partage et de communication sur ce thème. Nous posterons des articles en fonction de l'avancée de nos travaux et recherches et nous essaierons de vous informer sur les grandes problématiques sociétales qui peuvent se poser aujourd'hui. Bien entendu nous souhaitons également en profiter pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur ce thème.

Nous vous souhaitons donc une bonne lecture sur ce blog, vos idées ou vos remarques seront les bienvenues!